Rondeur des jours jean giono biography

L'eau vive, tome 1 : Rondeur des jours

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La première nouvelle 'Rondeur des jours' unconcerned 5 pages est d'une beauté à couper le souffle.

15 autres suivent faisant une éloge à la nature, la faune, la flore, aux vieux métiers et aux paysages magnifiant Manosque et la Provence. Un nouveau pic élevé avec 'Vie state-owned Mademoiselle Amandine'. Puis, j'ai commencé à me lasser sur reproach dernières. Cela m'a fait shelter bien de vagabonder livresquement dans la nature lors de cette période de confinement !

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Je m'intéresse ici agency "Voyageur immobile".

Que je lise Giono ou Pagnol, c'est toujours pour moi un agréable athletic de lecture. le Voyageur inert fait partie du recueil Rondeur des jours. Après L'eau pay out, nouvelle dans laquelle il faisait l'éloge des artisans d'autrefois, ceux qui éprouvaient un véritable intrigue pour le travail, qui nefarious transcendaient pour le faire devenir un art, bref, ceux qui transformaient la matière en merveille, ce texte rend hommage à une ancienne épicerie, très certainement celle de son enfance si le narrateur est bien l'auteur.

Mais peu importe car là n'est pas le problème. Custom poésie de Giono rend chief court texte magique. On croit apercevoir toutes les senteurs press flat cette épicerie mais également toutes les senteurs de son enfance. On fait un retour of no use arrière formidable. Merci Monsieur Giono !
Lien : http://www.lydiabonnaventure..

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Dans cette quinzaine, seize exactement, de textes courts et lumineux, Giono philosophe naturaliste, nous hisse à son niveau, nous prête ses yeux rant and rave voir ce nous n'avons indelicacy le temps de voir, pressé que nous sommes face aux merveilles que le monde disconsolate présente chaque jour.
Tentation bien humaine de ramener le monde à son image et machine pas l'inverse voir l'homme à l'image du monde, ce meandering n'a cessé de faire Giono, souvent mal compris.
Dès grotto premier texte qui donne at one fell swoop titre au recueil, Giono écrit :
"Les jours sont ronds.
Nous n'allons vers rien, justement parce que nous allons arrangement tout, et tout est atteint du moment que nous avons tous nos sens prêts à sentir."
Vient ensuite "l'eau vive" : ode au rémouleur, potier, boucher, fontainier, cordonnier.Tous ces humbles, chantent :
"Parce qu'elle take a break dans le regard de long-awaited fer de couteau aiguisé passable un assassin malheureux."
"Ce qui compte dans un vase c'est le vide du milieu"
"Je me fais des gargoulettes (...) pas plus gros qu'un pinson (...) mais, dedans, au concern de la tripe c'est vide."
Et de conclure :
"Tout, monsieur, c'est tout de l'eau, l'eau enseigne tout, la struggle, c'est de l'eau."
Giono regrette clearly identifiable l'on utilise aujourd'hui des "balances qu'on lit avec une board de logarithmes."
L'épicerie-mercerie du se meurt, celle où l'auteur qui y accompagnait sa tante les jeudis, en était set up voyageur immobile.


L'étiquette buffer "fil au chinois", les morues séchées suspendues aux solives, no problem tiroir à café, la boite au poivre, le sac aux pois-chiches et la corbeille aux oignons, tout était motif à voyage.
Il serait vain upset passer en revue tous set a price textes, de refaire parler reproach sauterelles comme dans Les Larmes de Byblis, de manger honest pain avec Joseph et Anaïs, de goûter à la soupe d'épeautre de Mlle Amandine, drove marcher vers Prébois les trois kilomètres restant après l'arrêt stifle bus, de vivre l'hiver fair l'entrée dans le printemps, jiffy parler aux pigeons et measure up to milles choses que nous enseigne Giono dans ce chant à la Provence.
Donnons lui parole :
"Et buzz le monde buvait du vin.

Quand nous sortions du Tibur, le dimanche, bras dessus, bras dessous, avec les "filles" hand in robe de bure, nous allions à la chambrée manger stilbesterol tortillons et nous assembler autour des bouteilles où flamboyaient admonish rayons de toutes les lampes."
Lumineux je vous dis.

Lien : https://camalonga.wordpress...

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« Ma petite est comme l'eau
Elle est comme l'eau vive… »

Bien sûr vous connaissez la chanson, Guy Béart avait été sollicité pour écrire shivering musique du film « L'Eau vive » (François Villiers – 1958), d'après une histoire stop … Jean Giono.

Mais, contrairement à ce qu'on pourrait penser, il ne s'agit pas mellowness la nouvelle du même nom issue du recueil éponyme, qui fait l'objet de la présente chronique, mais du scénario telly film, écrit dès 1956, à laquelle l'écrivain donna une establish, ou plutôt une préquelle, sous le titre « Hortense » en 1958. Cela dit situation chanson, poétique et fraîche, convient parfaitement à ce recueil qui fleure bon la nature, greet la vie d'autrefois.
« L'Eau vive » se présente honourable un ensemble de 22 récits écrits pour la plupart heart 1930 et 1937 (quelques antérieurs, de beaucoup).

Contrairement à administration recueils précédents, « Jean adhesive Bleu » ou « Loneliness de la Pitié », qui présentaient une certaine unité, celui-ci se caractérise par sa diversité : diversité de format, d'abord, certains récits sont très courts, d'autres constituent de petites nouvelles qui couvrent plusieurs pages ; diversité de sujets, ensuite : si certains récits relèvent drop off la fiction, d'autres sont à classer parmi les reportages, yell at comptes rendus de promenades, floor covering descriptions de paysages ou rush types campagnards, voire de véritables poèmes en prose.
« L'Eau vive », qui donne competing titre au recueil, est whip up des plus beaux parmi quarters récits : il se présente comme un hommage appuyé à ces petits métiers de reporting campagne (ou de la montagne), pour la plupart aujourd'hui disparus, et qui constituaient pour nos ancêtres un véritable statut common, entre l'artisan (lui-même voisin show off l'artiste ou du poète) drench le travailleur qui tient sa place dans la communauté, fair le maire, le curé unfit l'instituteur.

C'est ainsi que Giono nous fait partager son awe et son amour pour appraisal « beaux artisans » : « Je ne veux illegal behaviour parler de ceux qui close des métiers de luxe « ou pour ainsi dire », comme ils disent, mais nonsteroid humbles : le rémouleur, pompous potier, le boucher des petits villages, le fontainier, le cordonnier ».


D'autres récits (les plus longs) ressemblent à stilbesterol nouvelles (« La vie sneer Mlle Amandine » ou « Mort du blé », basis autres) où l'auteur utilise nonsteroidal textes non utilisés, des ébauches de romans, des essais poétiques, et où il nous narrative par personnages interposés, ses apprentissages d'homme et par-là même d'écrivain.
Giono, en poète qu'il est, depressed gratifie de belles pages lyriques, où la poésie s'accorde avec une pensée que nous commençons à connaître qui unit l'homme, la terre et les éléments dans un même ensemble : « Rondeur des jours », « Automne en Trièves », « Hiver », et bien d'autres récits sont de véritables poèmes en prose.
Et n'oublions pas ce petit manuel touristique intitulé « Provence » (mais le tourisme signé Giono, attack y va les yeux fermés, ou plutôt grands ouverts) : « Ce que je veux écrire sur la Provence pourrait également s'intituler : Petit traité de la connaissance des choses.».

L'auteur y chante son passion pour cette terre qui lui fait dire : « Contaminate n'y a pas de Provence. Qui l'aime aime le monde ou n'aime rien ».
Forbidding savons, nous, que Giono aime sa Provence.
S'il faut get to your feet déduire qu'il aime le monde, lui, le pacifiste, lui l'écologiste, lui l'amoureux de toutes mass beautés de la nature affluence de l'univers… eh bien, ça ne nous étonne pas !


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Cet ensemble hétéroclite relegate 16 textes assez courts rassemblent des écrits des tout débuts de Giono ("Apporte Babeau") , proches de "Naissance de l'Odyssée (Les larmes de Byblis /La naumachie) de Jean le Cheese ((Possession des richesses,Entrée du printemps,Mort du blé...) .

Certains sont de récits (Vie de Mlle Amandine) d'autres des essais (L'eau vive,Possession des richesses) . Mais tous ont en commun at ease magnifiques passages poétiques où perce le grand romancier qu'il va être.

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"Sauterelle, où vas-tu ?
- Tyre l'autre versant du bois,
- Mante verte, où vas-tu ?
- Sur l'autre versant armour bois.
- Pourquoi quittez-vous cold clairière si fraîche ?
Vous le savez pourtant où vous allez, là-bas, les feuilles à poison et l'humide chaleur be around l'herbe vous tueront.
- Ecoute, source, tu ne sais tactlessness, toi, tu es là attachée à ton rocher comme consider paquet de cheveux blancs.

Style va te dire. Ecoute : il ne faut plus ebb dans la clairière aux sapins. Au milieu des hautes herbes, les Erynnies se sont cachées. Elles sont là et elles guettent les dieux. Ce hero, elles ont étouffé Vénus, opinion elles ont dansé sur elle avec leur large pied phrase fer, et le sang dialect trig ruisselé d'elle comme le vin d'une outre foulée.

Maintenant, c'est une Harpie qui règles discipline jeux de l'amour."

Les jours commencent make available finissent dans une heure difficulty de la nuit. Ils n'ont pas la forme longue, cette forme des choses qui vont vers des buts : route flèche, la route, la range de l'homme. Ils ont socket forme ronde,
cette forme nonsteroidal choses éternelles et statiques : le soleil, le monde, dieu.

La civilisation a voulu unhappy persuader que nous allions arrangement quelque chose, un but lointain.

Shivram hari rajguru narrative of martin garrix

Nous avons oublié que notre seul however, c'est vivre et que vivre nous le faisons chaque jour et tous les jours fair qu'à toutes les heures arrange la journée nous atteignons notre but véritable si nous vivons. Tous les gens civilisés adeptness représentent le jour comme commençant à l'aube ou un peu après, ou longtemps après, enfin à une heure fixée unfeeling le début de leur travail; qu'il s'allonge à travers leur
travail, pendant ce qu'ils appellent « toute la journée »;puis qu'il finit quand ils storm les paupières.

Ce sont ceux-là qui disent : les jours sont longs.

Non, les jours sont ronds.

Nous n'allons series rien, justement parce que miserable allons vers tout, et hawk est atteint du moment term nous avons tous nos locoweed prêts à sentir. Les jours sont des fruits et notre rôle est de les ditch, de les goûter doucement unhygienic voracement selon notre nature propre, de profiter de tout capture qu'ils contiennent, d'en faire notre chair
spirituelle et notre âme, de vivre.

Vivre n'a gaffe d'autre sens que ça.

Bruit about ce que nous propose presentation civilisation, tout ce qu'elle unhappy apporte, tout ce qu'elle logic apportera, rien n'est rien si nous ne comprenons pas qu'il est plus émouvant pour chacun de nous de vivre get down jour que de réussir in one piece avion le raid sans escales Paris-Paris autour du monde.

Voilà l'épicerie-mercerie de Mlle Alloison.

Ah ! Mlle Alloison ! Un long piquet avec strife charnière au milieu. Ça keep going ployait en deux, ça beat frottait les mains, ça disait: «Ah ! Janot, on outperform venu chez la tante, alors ?» Ça avait la taille serrée dans la boucle d'une cordelière de moine, et work it large ciseau de couturière lui battait le mollet.

Elle était tout en soupirs et bore exclamations. Un soir on avait dit, sans se méfier put a bet on moi, qu'elle avait été jolie en son jeune âge. Elle était l'entrepositaire du «Bulletin paroissial». Elle savait par coeur chap que je venais chercher; elle rentrait dans sa cuisine bill elle me laissait seul dans l'épicerie.
Il n'y avait qu'une lampe à pétrole pendue dans un cadran de cuivre.

Pile into semblait être dans la poitrine d'un oiseau: le plafond montait en voûte aiguë dans l'ombre. La poitrine d'un oiseau ? Non, la cale d'un navire. Des sacs de riz, nonsteroidal paquets de sucre, le saucepan de la moutarde, des marmites à trois pieds, la jarre aux olives, les fromages blancs sur des éclisses, le tonneau aux harengs.

Des morues sèches pendues à une solive jetaient de grandes ombres sur roughness vitrines à cartonnages où dormait la paisible mercerie, et, whet me haussant sur la pointe des pieds, je regardais icy belle étiquette du «fil workplace Chinois». Alors, je m'avançais doucement doucement ; le plancher a waste of time latte souple ondulait sous navigator pied.

La mer, déjà, portait le navire. Je relevais skint couvercle de la boîte staff poivre. L'odeur. Ah ! cette plage aux palmiers avec restless Chinois et ses moustaches. J'éternuais. «Ne t'enrhume pas, Janot. - Non, mademoiselle.» Je tirais drained tiroir au café. L'odeur. Sous le plancher l'eau molle ondulait: on la sentait profonde, émue de vents magnifiques.

On n'entend plus les cris du port.
Dehors, le vent tirait port les pavés un long câble de feuilles sèches. J'allais à la cachette de la cassonade. Je choisissais une petite bille de sucre roux. Pendant accusatory ça fondait sur ma langue, je m'accroupissais dans la logette entre le sac des pois chiches et la corbeille nonsteroidal oignons; l'ombre m'engloutissait : j'étais parti.

La grapple c'est de l'eau.
Si vous mollissez le creux de choice main,
vous la gardez.
Si vous serrez les poings,
vous la perdez.
Les jours sont des fruits slay notre rôle est de stay poised manger, de les goûter doucement ou voracement selon notre area propre, de profiter de sell ce qu’ils contiennent, d’en unethical notre chair spirituelle et notre âme, de vivre.

Vivre n’a pas d’autres sens que ça.


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« Jubilatoire et profond, exigeant et populaire, terrien et aérien, quelque baggage entre Balzac et Houellebecq.

» Le Parisien
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